Source : Les Echos
Sur la commune de Goussainville dans le Val-d'Oise, un parc d'activités pour PME va être construit à la place de l'usine Paul Predault, qui vient de fermer. Entre 300 et 400 emplois sont attendus sur site.
L'usine n'aura même pas eu le temps de devenir une friche. Sur la commune de Goussainville (Val-d'Oise), l'usine spécialisée dans les salaisons cuites (jambons cuits, saucisses cocktails...) Paul Predault - appartenant au groupe Cooperl - vient de fermer ses portes au mois de juin. Le bâtiment va être démoli et un parc d'activités pour PME va être conçu à la place par Stonehedge. Les travaux débuteront à la rentrée 2026 pour une livraison l'année suivante.
Annoncée en 2023, la fermeture a été finalement exécutée au début de l'été par le numéro deux français du porc, qui fait face à des difficultés qui l'oblige à une large restructuration de son appareil industriel. Il restait 70 salariés encore en activité au moment du clap de fin de cette usine construite en 1994, mise en route deux ans après, et qui a bénéficié d'une extension en 2009.
Nouveau départ
Sur une emprise foncière d'une superficie de près de 6.100 m2, Stonehedge prévoit de construire cinq bâtiments d'une surface totale de 34.000 m2. Chaque immeuble comprendra plusieurs lots divisibles de 410 à 2.400 m2, permettant aux entrepreneurs locaux de s'implanter puis de se développer au sein d'un même site. Le bâtiment actuel sera entièrement démoli, car était conçu pour les besoins d'une activité bien particulière.
« On repart d'une feuille blanche, c'est une véritable reconversion de site industriel qui s'inscrit dans le réaménagement du quartier de gare de Goussainville », indique Benoît Rémondin, directeur développement IDF et Nord de la France chez le concepteur Stonehedge. Entre 300 et 400 emplois sont attendus à terme dans le parc d'activités.
Petite industrie
Le concepteur a déjà une idée bien précise du type d'activités qu'il veut voir s'implanter. De la petite industrie (usinage, prototypage, moulage, ferronnerie, chaudronnerie, tôlerie, etc.), de la transformation alimentaire, mais également de l'artisanat dans différents secteurs (textile, horlogerie, verre/céramique, médical, BTP, etc.) et du commerce BtoB sont attendus. « Il n'était surtout pas question d'accueillir de la logistique, les élus n'en voulaient pas », précise le directeur.
Quatre ans auparavant, plus au sud dans la commune de Gonesse (Val-d'Oise), une ancienne usine Paul Predault avait elle aussi été reconvertie en parc d'activités, après une opération de dépollution bien plus complexe et coûteuse.