(suite de la page 1) |
secteurs traditionnels de l’environnement ; |
établissements, suivi par l’eau pour 29 % et contre seulement 4 % pour le secteur du bruit. Enfin, environ 40 % ont une activité commerciale, 35 % une activité industrielle et 25 % une activité de services. Parmi les fleurons historiques, Véolia Environnement a implanté son centre de formation depuis 1994 et y reçoit 14 000 stagiaires (dont 6 500 sur le Campus) et plus de 10 000 visiteurs par an. |
|
Le CEEVO (Comité d’Expansion Économique du Val d’Oise) assure la promotion des filières d’excellence pour le territoire. Il accompagne les réseaux d’entreprises performantes impliquées dans ces secteurs d’activités et soutient, à travers le plan stratégique départemental de développement durable de l’économie et de l’emploi du Conseil départemental du Val d'Oise (2009-2019), les projets fédérateurs qui mobilisent les acteurs économiques et institutionnels du département. |
|||
ACTIBIO (Produits de traitements et filtres biologiques) - Montmagny |
Éco-industries - éco-activités : comment s’y retrouver ? Selon la définition admise au sein de l’OCDE, les éco-industries sont “ les activités qui produisent des biens et services capables de mesurer, de prévenir, de limiter ou de corriger les impacts environnementaux tels que la pollution de l’eau, de l’air, du sol, ainsi que les problèmes liés aux déchets, au bruit et aux écosystèmes ”. Ces éco-activités peuvent être exercées par les administrations publiques telles que les communes ou les syndicats intercommunaux ou par des entreprises privées qu’on peut alors qualifier d’“écoentreprises”. Les éco-entreprises françaises connaissent un développement rapide : globalement, leur croissance s’avère supérieure à l’évolution économique nationale, leurs produits ou savoirfaire s’exportent bien et leurs perspectives sont tout à fait encourageantes. La prise de conscience de la précarité de notre mode de développement pousse les pays à adopter des politiques environnementales de plus en plus contraignantes, politiques qui se traduisent inévitablement en nouveaux marchés pour les éco-entreprises. En outre, la définition OCDE/Eurostat précise que les éco-activités “ incluent les technologies propres et les produits et services qui réduisent les risques environnementaux et minimisent la pollution et l’utilisation des ressources ”. La fabrication des équipements ou produits “ propres ” ou “ économes ” (en énergie, en matières premières) a été exclue. En revanche, quand elle a été identifiable, toute l’activité de recherche et développement et d’ingénierie préalable à la mise sur le marché de ces produits et services “ plus propres ” ou “ plus économes ” a été classée comme une écoactivité. Ont ensuite été comprises dans le champ écoactivités toutes les entreprises dont l’activité est indirectement liée à celle des |
premières : les fabrications industrielles à usage environnemental exclusif et les activités de BTP requérant une technicité spécifique. À la différence des activités “ curatives ” (collecte et traitement en bout de chaîne des effluents polluants, élimination des déchets ; dépollution après coup de sites et sols contaminés) qui constituent à ce jour l’essentiel des activités éco-industrielles, les activités “ préventives ” visent à introduire des modifications dans la conception et le fonctionnement même des systèmes de production et des agglomérations urbaines.
LE RÉSEAU DES éCO-INDUSTRIES |