Source : Le Parisien
Implanté sur les anciennes d'épandage de la plaine de zones Pierrelaye-Bessancourt, 18 massif comptera à terme un million d'arbres, répartis sur 1 340 ha.
C’est le plus grand projet de création de forêt depuis Colbert, il y a quatre siècles. La future forêt de Maubuisson, qui s’étend sur sept communes du Val-d’Oise, comptera à terme un million d’arbres répartis sur 1 340 ha. Si les premières espèces plantées en 2019 commencent à s’épaissir pour donner au site des allures de massif, il faudra attendre 2029 pour voir les derniers arbres prendre racine.
Pour l’heure, 800 000 arbres ont déjà été plantés sur cette plaine de Pierrelaye-Bessancourt, ancienne zone d’épandage des eaux usées de la ville de Paris pendant plus d’un siècle, située à 14 km à vol d’oiseau de la capitale. Et une attention particulière a été portée sur le choix des essences, pour prendre en compte les aléas liés au dérèglement climatique.
Une trentaine de variétés sélectionnées
Une trentaine de variétés ont été sélectionnées, parmi lesquelles plusieurs essences habituées au climat méditerranéen, comme le chêne pubescent ou l’érable champêtre. Une méthode qui semble porter ses fruits : cinq années après les premières plantations, les experts avaient pu mesurer un taux de reprise de 78 % sur les premières pousses mises en terre.
Parallèlement aux plantations, le SMAPP (Syndicat mixte d’aménagement de la plaine de Pierrelaye-Bessancourt), à la manœuvre pour la création du massif, a commencé des aménagements. Et notamment la création de sentiers forestiers destinés aux promeneurs.
Un travail est également mené sur le devenir de la ferme de la haute borne, à Méry-sur-Oise, symbole de l’ancienne vocation agricole de ces terres, où ont travaillé près de 500 ouvriers. La forêt, elle, devrait être mature d’ici trente à cinquante ans.