Le CEEVO, l'Agence de Développement et d'Attractivité des territoires du Val d'Oise, a échangé, le 28 avril dernier, avec Sébastien Couturier, Directeur de l'aéroport Paris-Le Bourget et des aérodromes secondaires au sein du Groupe ADP.
L'occasion d'évoquer le developpement des expérimentations mises en place sur l'aérodrome de Pontoise et les stratégies de développement des activités liées à la Mobilité Aérienne Urbaine dans le Val-d'Oise.
L'opportunité également d'échanges concernant l'organisation par le CEEVO, avec l'appuî de Groupe ADP, d'une opération de promotion de cette filière innovante lors du Salon européen de l'aviation d'affaires (EBACE), à Genève, du 23 au 25 mai prochains.
La rencontre a permis enfin d'évoquer le premier vol en France d'un e-VTOL sur le site expérimental de l'aérodrome de Pontoise - Cormeilles-en-Vexin, le 21 mars dernier, signant ainsi l'inauguration des premiers tests en vol piloté du e-VTOL (Electric Vertical Take-Off and Landing) de Volocopter sur cette zone expérimentale dédiée aux nouvelles mobilités aériennes urbaines, en Val-d'Oise. Ce site unique est le premier en Europe à avoir la capacité de tester en version grandeur nature les différents projets des nouvelles mobilités aériennes. Les expérimentations de cet engin volant, à mi-chemin entre un drone et un hélicoptère, ancrent dans le présent la mobilité aérienne décarbonée du futur. Au cours de cette semaine du 21 mars 2022, le e-VTOL aux commandes d'un pilote d'essai de Volocopter, s'est donc envolé dans le ciel de l'aérodrome de Pontoise Cormeilles-en-Vexin. Les équipes de Groupe ADP ont pu dérouler un programme complet autour de plusieurs tests, réalisés avec Groupe RATP, ONERA, BruitParif, la DGAC (Direction générale de l'avion civile) et le soutien de la Région Ile-de-France. Les objectifs décès vols consistaient à mesurer et modéliser l'impact acoustique et vibratoire des e-VTOL et travailler sur l'intégration de cette nouvelle mobilité dans l'espace aérien. Jusqu'à 6 vols par jour ont été ainsi effectués sur 4 jours.
Au-delà du développement de la filière de taxis volants électriques, avec des vols pré-commerciaux pour 2024, cette technologie servira sans doute en premier lieu pour des besoins médicaux, transports d'urgence ou logistiques, avec l'avantage de faire moins de bruit et d'être moins polluant que des vols classiques.